Je reconnais que ma vocation était tardive, car jusqu’à ce que je doive choisir l’université, je n’avais pas pensé à faire médecine. J’aimais beaucoup les domaines de la santé et de la biologie, mais je n’ai pas de famille dans le domaine, donc je n’avais pas de références.

Une fois que j’ai commencé mes études de médecine, j’ai réalisé que c’était ma passion et que je voulais me consacrer aux soins de la famille et à la santé des femmes.

J’ai travaillé chez Tambre de 2002 à 2006 et, pour moi, ce fut une expérience très enrichissante. J’ai reçu une excellente formation de médecins experts en médecine de la reproduction. Je pense que, maintenant, Tambre a grandi grâce à une technologie de pointe et des professionnels hautement qualifiés et spécialisés dans des cas complexes. Cela met la clinique dans le top des centres de reproduction de référence en Espagne. Et en même temps, elle garde cet esprit familier de ses débuts, en offrant un traitement exquis au patient et à l’équipe.

La partie la plus émouvante de mon travail est de résoudre les dysfonctionnements hormonaux qui concernent la médecine reproductive. J’aime l’endocrinologie reproductive et son application à des cas difficiles.

Il y en a eu tellement que je ne me souviens pas de la première, mais je me souviens des couples que j’ai aidés et qui ont été très reconnaissants d’avoir pu concevoir et, en fait, certains se souviennent encore de moi et me racontent comment leur bébé grandit. Chaque résultat positif est une joie qui me pousse à continuer à travailler et chaque résultat négatif, un grand défi pour continuer à me former et trouver la solution.

En médecine de reproduction, il n’y a pas deux cas identiques. Chaque couple apporte ses particularités et trouver le diagnostic et le traitement de chaque couple individuellement est un défi. Bien que nous appliquions des protocoles, chaque couple a besoin d’individualiser son cas, notre travail n’est donc pas monotone, chaque nouveau couple est une page blanche à écrire dès la première visite.

Le cas de réussite qui m’a le plus marqué est celui de ma petite sœur et de la naissance de mes neveux jumeaux.

La partie la plus gratifiante est de rencontrer un couple plein d’espoir, qui me fait confiance pour avoir un enfant, et la joie face au succès. Parmi toutes les spécialités de la médecine, nous appliquons la meilleure « guérison » : le rêve de fonder une famille. Nous sommes des médecins de patients en bonne santé, mais avec des blessures à l’âme car ils n’arrivent pas à concevoir, donc pouvoir les aider est très gratifiant. Et nos patients sont généralement très reconnaissants.

Le plus important est d’être convaincue de faire de mon mieux à chaque fois, de mettre toutes les connaissances et les stratégies dont je dispose pour ce traitement et de savoir que lorsque quelque chose échappe à ma spécialité, il faut demander de l’aide et orienter le patient pour que d’autres spécialistes collaborent avec nous. Comme tous les humains, les médecins ne sont pas infaillibles et nous n’avons pas non plus tout le savoir du monde. Notre médecine progresse à pas de géant, je considère que c’est plus comme une médecine intégrative associant l’immunologie, l’hématologie ou l’endocrinologie.

J’adore passer du temps avec mes enfants, qui sont désormais adultes. J’aime également voyager et découvrir différentes cultures.